Tu Es À Moi - Victory Storm страница 2.

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Cest toi que je veux, murmurai-je, le fixant du regard etposant mes lèvres sur les siennes avec impétuosité. Ce fut unbaiser rageur, tout ce que jéprouvais à cet instant Rage davoirdû coucher avec lui, rage de devoir mentir au quotidien, alorsquau fond de moi je naspirais quà accéder à ses ressourcesillimitées et mapproprier ses contacts, avant de disparaître enfindans le néant.

Alors mets-toi à genoux et suce-moi, me défia-t-il, tout encontinuant à me palper de ses mains.

Je ne suis pas ta pute ! râlai-je énervée, parce que jenétais pas parvenue à lui soutirer une bribe dinformation, ainsiquà cause de sa façon de me manipuler et provoquer ma jouissancecontre ma volonté.

Que se passe-t-il, Danielle : tu nes plus disponible ? Cettefois tu ne dois pas me distraire comme lorsque que je tavaissurprise à fourrer ton nez dans ce qui ne te regardait pas, mesouffla-t-il à loreille et, me saisissant par les cheveux, ilapprocha mon visage du sien.

Je me mordis les lèvres dinquiétude et dénervement.

Il mavait surprise alors que jétais à un doigt de savoir quiétait son contact. Je me rappelais très bien cet épisode, troisjours auparavant dans cette même pièce

Ma couverture allait sauter dune minute à lautre, javais lula suspicion dans les yeux dAleksej et javais compris que javaiscommis une erreur impardonnable.

La seule issue pour ne pas être chassée et perdre tout ce quejavais fait pour parvenir jusque-là fut de lembrasser et de luioffrir ce quil désirait depuis le jour de notre premièrerencontre.

Je métais faite baiser contre la bibliothèque située à troispas de là.

À un certain point il mavait attachée avec des cordes etmavait suspendue à un crochet qui dépassait en haut de labibliothèque.

Consciente quil me mettait à lépreuve, je métais laisséefaire.

Jétais parvenue à ne pas bouger un seul muscle malgré laterreur qui, telle un venin mortel, envahissait toutes les fibresde mon corps.

Je métais faite prendre à ses conditions, sans réagir à sesmanières brusques et sauvages.

A ce moment précis je sentais quil allait agir de même.

Jaurais voulu me retirer, sachant quau fond il aurait acceptéparce quil était un gentleman. Mais ses insinuations me pesaient,telle une épée de Damoclès suspendue au-dessus de ma tête, donc jele laissai faire.

Tu me déçois, Aleksej. Tu ne fais pas la différence entre unefemme qui veut baiser avec toi et une qui veut te rouler, leprovoquai-je, consciente de signer mon arrêt de mort.

Tu as besoin dune bonne leçon, murmura-t-il dune voixrauque, me penchant sur le bureau.

Il me maintint fermement par les cheveux, tandis que de lautremain il relevait ma jupe et baissait son pantalon avant darracherdéfinitivement ce qui me restait de lingerie intime.

Il me fit écarter les jambes et, avant que je puisse meredresser, je le sentis me pénétrer dune poussée puissante, meremplissant au-delà de ce que je mimaginais.

Je hurlai deffroi.

Je mefforçai de me rebeller mais, plus je me débattais, plusson membre me pénétrait furieusement et en profondeur.

Jadore le fait que tu sois toujours si humide etaccueillante, murmura-t-il dune voix grave, pendant quilaccélérait ses mouvements.

Je haïssais ses paroles parce quelles disaient la vérité.Personne ne mavait jamais baisée de cette façon et, bien que je leméprisasse, il me soumettait et me faisait sentir inférieure à lui.La chose me plaisait et, au fond, mexcitait bien plus que je nelaurais jamais cru.

Subitement je sentis ses mains parcourir mes flancs jusquàparvenir à mes seins qui dépassaient du décolleté.

Je ne pouvais pas le voir, mais je sentis ses doigts pincer mestétons et les triturer jusquà les rendre turgescents et gonflés,me provoquant une gêne agréable quand ils frottaient contre le boisdu bureau à chacune de ses poussées.

Aleksej, murmurai-je, en proie à un désir incontrôlable,tandis que lui, ramenant ses mains sur mes flancs, les glissaitentre mes cuisses jusquà atteindre mon petit bouton auquel ilprodigua le même traitement quà mes tétons.

En quelques secondes mon corps se contracta sous les spasmesdun orgasme qui me frappa avec la violence dune tempête.

Assez, je ten prie, le suppliai-je, sentant mon corps secontracter autour de son pénis qui continuait à fourailler dans monvagin et ses mains qui narrêtaient pas de me titiller.

Cest moi qui décide quand arrêter, mavertit-il dune voixdure et inflexible. Je veux que tu jouisse à nouveau.

Je nen peux plus, haletai-je, tandis que mon corps selaissait emporter à nouveau entre les mains dAleksej.

À un certain point, je le sentis venir en moi.

Je soupirai de satisfaction, espérant que cette torture allaitprendre fin. Mais je me retrouvai encore poussée vers lavant, unede ses mains sur mon sein et lautre au niveau du clitoris.

Excitée par son orgasme qui palpitait encore à lintérieur demoi et par ses doigts qui glissaient entre mes cuisses, un nouvelorgasme me traversa en profondeur.

Cest bien, ma petite babouchka, dit-il en souriant, me libérant de soncorps.

Je me rhabillai précipitamment, essayant deffacer de ma mémoirece que nous venions daccomplir.

Le string était irrécupérable, donc je le jetai.

Sur ces entrefaites, Aleksej ouvrit un tiroir de son bureau eten sortit une petite boîte quil me tendit.

Quest-ce que cest ?, demandai-je en masseyant sur sesgenoux.

Ouvre-la.

Jobéis et trouvai à lintérieur une bague en or blanc, sertiede diamants. La pierre au centre était un diamant taille brillant,entourée de deux gouttes deau en diamant. Cétait une bagueexceptionnelle, la plus belle quil meût été donné de voir.

Quest-ce que ça veut dire ?

À toi de voir.

Je ne suis pas une putain, clarifiai-je, enfilant la bague àmon annulaire droit avec une certaine avidité.

Je nai jamais dit quil sagissait du paiement de taprestation.

Non, mais tu y as pensé.

Je pense ce que bon me semble ; fais-en autant en ce qui teconcerne.

Alors je prends cette bague comme une proposition venant detoi, le défiai-je, résolue à lui rendre la vie infernale, au moinsautant que celle que javais vécue à ses côtés pendant desmois.

Il sassombrit instantanément : Une proposition ?! Quel genrede proposition ?

De mariage, mécriai-je, incapable de croire à mes propresparoles. Comment pouvais-je imaginer pareille chose ? Est-ce que jedevenais folle, ou bien le voisinage dun tel homme me faisait-ildésirer des choses que je naurais jamais envisagées ?

Quoi ?!

Oui, je le veux, Aleksej. Je vais tépouser, poursuivis-je,jouissant largement du mécontentement apparu sur son visage, avantdéclater de rire.

En guise de réponse, il me chassa : Va-t-en ! Jai àfaire.

Moi aussi. Jai un mariage à préparer, ricanai-je.

Aleksej marmonna quelque chose en russe que jeus un peu de malà comprendre. Il venait de dire quil mépouserait plutôt mort quevif.

Aleksej, mon chou, tu sais bien que je ne parle pas russe.Dis-le dans ma langue, sil te plaît.

Je tai dit de disparaître. Jattends quelquun et je tiens àle rencontrer seul. Nous devons parler affaires.

Son ton sérieux et son regard déterminé me firent comprendre quelinvité attendu était une personne très importante.

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